Quand le crowdfunding investit la culture…
La Chapelle du Mastaba d’Akhethétep : c’est le projet au cœur de la nouvelle campagne de crowdfunding du Louvre. Depuis le 11 octobre 2016, le célèbre musée parisien fait appel au grand public pour pouvoir restaurer et reconstituer cet édifice.
Le département des antiquités égyptiennes prévoit donc d’accueillir un nouveau résident. Les fouilles archéologiques réalisées sur le site de Saqqara, en Égypte, ont permis au musée de retrouver l’emplacement d’origine de ce mastaba, c’est-à-dire de ce tombeau, et donc de reconstituer sa chapelle. Le Louvre a pour objectif, au travers de cette 7e campagne de financement participatif, de récolter 500 000 euros. Le public a jusqu’au 31 janvier pour participer et les travaux pourraient débuter à l’automne 2017 dans ce lieu sacré et royal.
Un crowdfunding approprié ?
Culture et crowdfunding ? Pourquoi pas ! Depuis 2010, le financement participatif est devenu une habitude pour le musée, preuve de son efficacité. Les grands mécènes et l’État ne sont désormais plus les seules sources de financement dans la culture 2.0. A l’heure du numérique, internet semble être une solution particulièrement fructueuse.
500 000 €
C’est l’objectif fixé par la nouvelle campagne du Louvre
« Tous mécènes« , le site propre aux campagnes de crowdfunding du musée parisien, est devenu un puissant outil de communication. Il inclut pleinement le Louvre dans l’ère du numérique et modernise son image. Qui dit modernité, dit élargissement du public. Mais le crowdfunding permet aussi au grand public de se sentir pleinement impliqué. Les donateurs seront plus à même de se rendre au musée, d’y amener leurs proches, auront envie de voir l’œuvre à laquelle ils ont participé, et Le Louvre fidélise ainsi son public.
Passionné d’Égypte antique, amateur d’histoire, ou simple curieux, tout le monde pourra participer à la restauration d’un bien public. Le lien en est d’autant plus important. Cela participe à une certaine démocratisation de la culture.