La désinformation : les influenceurs irresponsables ?
Grâce à leur grande audience, les influenceurs jouent un rôle majeur dans la diffusion de l’information. Pourtant, ils participent parfois, sans le vouloir, à la propagation de fausses informations en privilégiant la rapidité ou l’attractivité des contenus plutôt que leur véracité.
Les réseaux sociaux sont des acteurs importants dans la diffusion de l’information, y compris des fake-news. Une étude de Reech en 2023 montre que 44 % des utilisateurs français voient souvent des contenus d’influenceurs, même sans être abonnés à leurs comptes. Cela montre l’influence des algorithmes de plateformes comme TikTok et Instagram, qui favorisent les contenus populaires, parfois au détriment de leur véracité. Un exemple de fausse information est celle qui a circulé pendant la pandémie, affirmant que certains produits pouvaient prévenir le COVID-19. Bien que ces informations aient été démenties, elles ont été largement partagées, y compris par des influenceurs ayant des millions d’abonnés.
Les influenceurs, avec leur large audience, sont souvent perçus comme des sources fiables d’information. Cependant, cette confiance peut être mal utilisée, les influenceurs partageant parfois des informations non vérifiées pour garder leur popularité. Les algorithmes des réseaux sociaux jouent un rôle important en donnant plus de visibilité aux contenus qui suscitent des émotions fortes, ce qui peut aider à la propagation de fausses nouvelles. Une étude récente révèle que les influenceurs et célébrités sont responsables de 20% des publications de fausses nouvelles, générant 69% de l’engagement total lié à ces infox sur les réseaux sociaux.
Les plateformes complices des fake news ?
La responsabilité de la diffusion de fausses informations repose sur les influenceurs et les plateformes sociales. En 2023, 74 % des Français estiment savoir distinguer les vraies informations des fausses sur les réseaux sociaux. Les influenceurs peuvent jouer un rôle en vérifiant les informations qu’ils partagent, mais cela ne suffira pas sans un encadrement plus rigoureux des plateformes.
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