Dès janvier 2020, c’est-à-dire avant les effets de la pandémie, le cinéma français souffrait, réalisant son pire mois depuis 10 ans. Le mois de février n’a pas été meilleur, ce qui présageait déjà d’une mauvaise année. Le 14 mars, c’est la douche froide : tous les lieux non indispensables ferment, dont les salles obscures. Lors d’une interview accordée au Film Français, Richard Patry, le président de la Fédération nationale des cinémas français, redoutait que les spectateurs perdent l’habitude d’y aller : « Que vont-ils faire pendant tout ce temps ? Regarder Netflix, Disney + ou Amazon Prime Vidéo, et, donc, se déshabituer de nos salles… »