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Confinée mais motivée : Marguerite-Marie Gilbert

Alors que la population française est à nouveau confinée depuis le 30 octobre 2020 pour contrer l’épidémie de Covid19, les étudiants de d’Audencia SciencesCom prennent la parole sur le blog Mediafactory. Aujourd’hui, rendez-vous avec Marguerite-Marie Gilbert.

Nom et prénom : Marguerite-Marie Gilbert 
Cursus : 1ère année
Spécialisation : Communication et Médias
Objectif pro : La communication culturelle

On le sait, nous vivons une période difficile. Y a-t-il des points positifs pour toi ?  

« Quel plaisir de parler du verre à moitié plein ! Pour moi cette période permet de vivre l’instant, de calmer mon quotidien “ultra” actif pour prendre le temps. Prendre le temps de penser, de faire, de vivre l’instant, d’écouter, d’entendre, de regarder et surtout d’admirer. Bref, prendre le temps de l’instant, et ça c’est un délice (en particulier à la saison des feuilles qui tombent !). »

Comment vis-tu l’apprentissage à distance ?

« Ce qui me fait principalement défaut, c’est la concentration. Souvent, j’ai besoin de faire quelque chose de mes mains en parallèle pour canaliser mon énergie et mon écoute est plus active. Donc j’en viens même à me demander si j’ai déjà été aussi attentive que pendant les confinements, j’ai enfin l’occasion d’adapter ma manière d’apprendre. Cela dit, c’est une sacré discipline que de garder l’oreille attentive alors qu’il n’y a personne à suivre du regard ! »

Comment t’informes-tu en ce moment ?

« Les newsletters n’ont jamais autant été mes amies, je laisse la diversité d’information venir à moi. Mais lorsque tel ou tel cours éveille ma curiosité, j’ai enfin le temps de faire des recherches sur le sujet. »

Pour toi, sur quoi ouvre cette période de confinement ?

« Des nouveaux départs. J’ai envie de plus de cohérence, en particulier aujourd’hui. Je vais prendre l’exemple des circuits courts. Concrètement ça va passer par le fait de dépenser plus d’argent mais dans l’objectif d’augmenter les bienfaits, faire vivre mon voisin qui prend la peine (et la joie) de donner à manger à ses poules tous les jours, à celui qui grâce à ses doigts de fée prend soin de nos butineuses, etc. Du haut de notre jeunesse il nous faut du sens, il nous faut militer, il nous faut être acteur. »