La catégorie dite « food porn » (291 millions de publications) correspond à des recettes appétissantes, qui font saliver autour de produits particulièrement gras et sucrés. Ce terme apparu dans les années 1970 est issu de deux termes anglais, « food » qui signifie nourriture et « porn » raccourci du terme « pornography ». Par la suite, on peut retrouver dans les années 1980/90 des publicités qui sexualisent l’alimentation. Citons par exemple La poire par Nestlé, diffusée en 1977, qui a émoustillé le public. Désormais, c’est sur les réseaux sociaux que l’on retrouve ces contenus, toujours plus appétissants.
Aujourd’hui, l’esthétisme accordé à l’image est très poussé, et on voit apparaître des formes sensuelles et textures dégoulinantes, comme une sauce au chocolat particulièrement onctueuse ou un hamburger bien garni de fromage. Le visuel prend de plus en plus de place, et devient presque aussi important que le gustatif. A tel point que certains internautes n’hésitent pas à truquer l’apparence des produits, comme le font les enseignes pour leurs catalogues de papier glacé.