Sur les murs de Stereolux, chacune livre son histoire, dévoilant des fragments du carnet intime qu’elles ont construit tout au long du projet. « Chacune a son regard », souligne Armandine Penna. Pour elles, ces prises de vue sont l’occasion de raconter leur quotidien avec une touche de poésie. Un café au coin de la rue, la tente de Sabine au pied du Château des Ducs de Bretagne, une ombre projetée dans l’herbe…. Ces photos changent notre impression sur la ville, mais également sur l’exclusion.
L’exposition a été bien accueillie par le public : les productions sont qualitatives, et le guide à emporter chez soi, édité pour l’occasion, est pratique. « Elle plaît et résonne dans les associations, d’autres ont prévu des sorties pour aller voir le travail réalisé” souligne Caroline Gautreau, coordinatrice terrain de l’association La Cloche. Du côté des participantes, le projet a été source de fierté. “C’est une belle réalisation en tant qu’expo, mais aussi sur le plan personnel” poursuit Caroline.
L’exposition est à retrouver au Stereolux jusqu’au 15 avril.