La chercheuse est claire : le choix du vêtement n’a rien d’anodin. « Parce que c’est la première chose qu’on voit chez un individu : avant même qu’il parle, on voit son visage et son vêtement. Et quand je dis le vêtement, c’est au sens large : c’est tout aussi bien la coiffure que le maquillage, ce qui peint le corps. C’est le premier médium entre soi et les autres ». Le vêtement relève donc d’une norme, qui, lorsqu’elle est détournée, apparaît comme une « transgression, qui sert d’arme de communication ». Cette transgression est toujours chargée d’enjeux, politiques ou non.
Selon l’historienne, les réseaux sociaux en accentuent la portée, en ce sens où quelque chose qui n’aurait pas eu d’effet particulier se retrouve d’un coup fixé par l’image et sa circulation. « La grande différence avec l’Antiquité c’est qu’actuellement on est une société de l’image, avec les films, les interviews… On a des archives, on peut les consulter. Ce qui laisse davantage de place à l’analyse ».
Selon l’historienne, les réseaux sociaux en accentuent la portée, en ce sens où quelque chose qui n’aurait pas eu d’effet particulier se retrouve d’un coup fixé par l’image et sa circulation. « La grande différence avec l’Antiquité c’est qu’actuellement on est une société de l’image, avec les films, les interviews… On a des archives, on peut les consulter. Ce qui laisse davantage de place à l’analyse ».