Loin des articles descriptifs d’espèces de National Geographic, certains acteurs engagés sont montés en puissance. Citons par exemple L214, une association engagée de défense des animaux, et son reportage vidéo alertant en 2014 le grand public sur les pratiques menées dans les abattoirs, qui n’étaient alors pas relayées par les médias de masse. L’association s’inscrit aujourd’hui comme « référente » dans le domaine alors qu’il s’agit d’un acteur à l’avis très tranché.
D’autres associations moins militantes voient leur visibilité grandir : l’organisation pour la santé animale (OIE) a par exemple été plus sollicitée par plusieurs médias autour de la thématique du « contrôle de la mise à mort d’animaux à des fins de contrôle sanitaire ». C’est également le cas de Ethics for Animals, pour qui le public apparaît comme plus curieux des thématiques de la maltraitance et de la protection animale ainsi que l’abandon, d’où une augmentation des sollicitations. Pour Nicolas Biscaye, “les réseaux sociaux jouent un rôle de lanceurs d’alertes car ils permettent à tout le monde de dénoncer les actes de maltraitance infligés aux animaux et de ce fait augmentent la visibilité de sujets autrefois “silencieux”.”