Inventé dans les années 1960 puis matérialisé trente ans plus tard, le métavers une représentation du monde réel dans le monde digital (ou de mondes plus fantastiques). Les individus y développent toute une sociologie : ils créent un avatar, une projection utopique d’eux-mêmes puis y reproduisent les mêmes codes d’habitation et financiers que dans le monde réel. Ils se créent un cercle d’ « amis », des communautés avec lesquels ils se sentent en confiance. Le jeu vidéo « Les Sims » est un metavers. Ainsi, l’entrée dans un monde digital permet d’échapper aux atrocités du monde réel, c’est un « refuge » (Alexis Thomas), un monde « sans jugement », idéalisé, et qui rassure.
Le métavers constitue de plus en plus un marché d’opportunité pour les marques et les états. La Chine veut même créer son propre métavers, empêchant ainsi sa population à échapper à ce modèle communiste. Facebook a même déjà annoncé son lancement via un nouveau nom : Meta. Le réseau social promet un plan d’investissement important avec près de 10 mille emplois en France à la clé, montrant le développement du phénomène. Aujourd’hui, on peut entrer dans le métavers par sendbox.com, un monde de pixel, pour se télétransporter d’un univers à un autre », d’un musée à un autre ». Le métavers répond à son propre système de transaction : la blockchain. La blockchain est un énorme registre mondialisé dans lequel toutes les transactions sont enregistrées.